Disque USB

 

Disque USB

Les disques durs USB transportables sont à la norme UDMA100 et plus. Lorsqu’on les utilise sous Linux, ils sont vus comme des périphériques SCSI par le biais d’une émulation SCSI sur des périphériques IDE. Le module usb-storage.o se charge de cela. De plus, les disques sont en général livrés non partitionnés et non formatés, ce qui est logique puisqu’on est sensé pouvoir les utiliser sous différents systèmes d’exploitation. Une fois les modules chargés et le périphérique reconnu, il s’agira de créer une ou plusieurs partitions et de la (les) formater.

Etapes de la mise en service
Notez que toutes les étapes qui suivent se feront sous compte root.

Nous devons d’abord nous assurer que les modules usb-uhci.o et usb-storage.o sont chargés. /sbin/modprobe est la commande qu’il faut utiliser, comme sur la capture ci-dessous:

 

 # tail –n 11 /var/log/messages

 

 

Cela indique que le module est bien initialisé et qu’il a détecté un périphérique de stockage, qu’il lance l’émulation SCSI et affiche la partition. Ici la ligne sda: signifie qu’un disque non partitionné a été trouvé. Il s’agit maintenant de le partitionner et de le formater. La méthode est identique à celle employée sous Linux pour partitionner et formater des disques durs fixes.

On va lancer cfdisk pour créer la partition.

L’écran ci-dessus indique que le disque /dev/sda a une capacité totale de 80 Go et qu’aucune partition n’existe sur ce périphérique. Nous allons donc créer une partition Linux.

La nouvelle partition (/dev/sda1) est créée. Il faut sauvegarder la table des partitions en choisissant le menu Write. On quitte cfdisk. A ce stade il nous faut vérifier si notre nouvelle partition est disponible. Logiquement oui. En effet l’USB est un système qui permet de brancher des périphériques “à chaud” sans nécessiter de redémarrage de l’ordinateur. Le module aura détecté la nouvelle partition et va nous l’indiquer dans le fichier /var/log/messages. Ce que nous voyons dans l’illustration ci-dessous:

On remarque bien que la dernière ligne indique sda: sda1 (ce qui ne figurait pas dans le fichier quand le disque n’était pas partitionné).

Maintenant, nous allons créer un système de fichiers ext2 sur notre partition.

Notez que le processus peut être un  peu long. Plusieurs minutes ont été nécessaires pour formater une partition de 20 Go malgré la connexion du disque à une carte USB 2.0.

Ensuite, nous testons la nouvelle partition avec e2fsck.

Cette étape peut également être un peu longue. Mais, au moins, on est assuré que le système de fichiers est propre.

Quand on a terminé avec e2fsck, on peut monter la nouvelle partition sous /mnt pour vérifier qu’elle est disponible et fonctionnelle. La commande mount -t ext2 /dev/sda1 /mnt fera le travail.

ls /mnt indique bien que la partition /dev/sda1 est montée sous /mnt et qu’elle est disponible.

Il ne reste plus maintenant qu’à créer un répertoire de montage (par exemple /mobidisk) et d’ajouter la ligne

/dev/sda1            /mobidisk        ext2        noauto,user        0    0

dans le fichier /etc/fstab. On pourra remplacer user par owner si l’on souhaite que seul root puisse monter cette partition. Sur ma machine je laisse la possibilité à l’utilisateur de monter les périphériques.

On s’assurera également que le fichier /etc/rc.d/rc.modules lance bien les lignes

# /sbin/modprobe usb-uhci

et

# /sbin/modprobe usb-storage

pour qu’aux prochains démarrages de l’ordinateur, les modules soient chargés.

Conclusion

Voilà, c’est tout ce qu’il faut faire pour mettre en service et utiliser un disque dur externe USB sous Linux. J’espère que cette documentation sera utile. Je ne suis pas un expert en USB. Aussi pour toutes questions relatives à la gestion de l’USB par Linux, vous pouvez consulter http://www.kernel.org ou d’autres sites plus spécialisés dans le port USB.

 

ou

# syslinux /dev/sdb
# syslinux -i /dev/sdb1
# mount /dev/sdb2 /mnt/USB

 

parted -s /dev/sdb “mklabel gpt” (Disque gros volume)
mkfs -t ext4 /dev/sdb

#  fdisk /dev/sdb
d # delete existing partition - repeat as necessary
n # new partition
p # primary
1 # partition number
<enter> # take the default
+10m # add 10 MB
t # change the type
1 # partition number
b # VFAT
n # new partition
p # primary
2 # partition number
<enter> # take the default
<enter> # take the default
a # toggle bootable flag
1 # partition number
w # write to disk
#  mkfs -t ext4 /dev/sdb

 

 

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